Historique des réseaux: la PPSF

Constitution et membres fondatrices

La Plateforme pour Promouvoir la Santé des Femmes (PPSF) s’est constituée en 2008. Cette initiative répondait au besoin de mettre en place un espace de réflexions et d’échanges autour de la santé des femmes.

Les membres fondatrices de la PPSF étaient

par ordre alphabétique

  • Amandine Orban de Xivry: conteuse, anciennement animatrice à Femmes et Santé pour l’atelier “Contes”
  • Ariane Estenne: travailleuse à Vie Féminine, dont deux années comme secrétaire générale adjointe, actuellement présidente du MOC (Mouvement Ouvrier Chrétien)
  • Bénédicte de Thysebaert: sage-femme ayant exercé à la Maison de Naissance “L’arche de Noé”, membre de l’Union professionnelle des Sage-Femmes de Belgique (UpSFb), actuellement enseignante à la Haute Ecole ISEI-Parnasse à Bruxelles
  • Carolina Neira Vianello: actuellement coordinatrice des activités du GAMS à Bruxelles
  • Catherine Markstein: médecin-fondatice de Femmes et Santé, ancienne coordinatrice, ancienne présidente et actuellement conférencière gesticulante (“La place n’était pas vide”)
  • Gertraud Langwiesner: anciennement responsable Adjointe à Vie Féminine Bruxelles
  • Liliane Leroy: anciennement chargée d’études aux Femmes prévoyantes socialistes
  • Maria Miguel-Sierra: directrice à la Voix des femmes
  • Mimi Szyper: médecin fondatrice et anciennement présidente de Femmes et Santé
  • Nazira El Mafouik: anciennement travailleuse sociale et communautaire à Forest Quartier Santé, actuellement en poste au PCS-Akarova
  • Pascale Baraté
  • Pascale Maquestiau: chargée de missions et activiste au Monde selon les Femmes

Avec le soutien de la Fédération laïque de centres de planning familial, de la Fédération des maisons médicales et de Médecins du Monde (Projet “Avec Elles”)

Pendant les premières années de la PPSF, les membres fondatrices se rencontrent et échanges entre elles. Chaque membre présente sa pratique/ses outils ainsi que les pratiques de son institution/de son secteur; chacune transmet ses observations et constats en matière de santé des femmes et de genre en promotion de la santé. Les membres élaborent également une charte qui reprend les finalités poursuivies et les valeurs-cadre de la PPSF. Cette charte est aujourd’hui un cadre de valeurs général pour Femmes et Santé.

Au cours du temps, de nouvelles membres se sont jointes au travail de la PPSF

par ordre alphabétique

Ses travaux et ses actions:

Les actions et travaux de la PPSF se sont également multipliés, prenant différentes formes, abordant de nombreux sujets au cours de ces 10 années, en comptant principalement sur le militantisme et l’activisme qui caractérisent ses membres.

2011-2013: Inégalités sociales de santé et violences liées au genre:

La 11ème Rencontre Internationale Femmes et Santé (13-17 septembre 2011) mobilise la PPSF autour de l’organisation d’un colloque de 4 jours (internationalement reconnu) et de la rédaction d’actes qui y sont associés. La pluralité des violences que subissent les femmes et les impacts de celles-ci sur leur santé sont particulièrement mis en exergue au sein de ce rapport.

A partir de la 11ème RIFS, la PPSF mettra chaque année à l’honneur la date du 28 mai, Journée mondiale d’action pour la santé des femmes, par l’organisation d’une rencontre ou d’une communication. Ainsi, deux ans plus tard, dans la continuité de la RIFS, la PPSF organise un séminaire intitulé “Comment intégrer l’approche du genre dans les actions de lutte contre les inégalités sociales de santé?” au Parlement francophone bruxellois. Celui-ci a pour objectif de démontrer la diversité des violences liées au genre qui existe et touchent plus spécifiquement les femmes.

La même année, la PPSF organisera également une journée de rencontres entre femmes autour de l’Auto-santé : un outil d’émancipation face à l’hégémonie médicale.

Extrait des actes de la 11ème RIFS (2011), relu par Pascale Maquestiau lors du 28 mai 2018: Quand nous avons dit oui pour organiser la IIIème RIFS, c’est parce que nous étions convaincues du rôle important de mouvements de femmes;

Quand nous avons dit oui, c’est parce que les luttes de nos anciennes résonnent encore en nous, les années 70 du siècle passé ont manqué nos représentations de femmes engagées dans les droits reproductifs et sexuels et dans le mouvement du self-help;

Quand nous avons dit oui, nous voulions innover dans nos pratiques et nous libérer des discours passéistes de soumission que nous avons hérités des générations de femmes qui nous ont précédées;

Quand nous avons dit oui, nous ne savions pas qu’il était si difficile de réveiller les institutions pour soutenir notre engagement pour un monde où les femmes s’approprient leur santé et dénoncent le non-respect des droits humains;

Quand nous avons dit oui, nous ne savions pas que les bailleurs, financeurs continuent à voir les femmes comme des petites dames futiles;

Quand nous avons dit oui, nous savions qu’en nous réunissant nous allions partager, apprendre et aussi prendre du plaisir, et cela continue de déranger;

Quand nous avons dit oui, c’est que nous voulions aussi parler de la promotion de la santé, des déterminants de la santé, du manque de moyens dans ce domaine, cet enfant maltraité du pouvoir politique, toujours en danger de se faire avaler par la médecine préventive; Quand nous avons dit oui, c’est que nous voulions aussi parler des dérives totalitaires de la biomédecine;

Quand nous avons dit oui, c’est parce nous voulions aussi mettre sur la table de discussion la médicalisation de notre vie, de notre santé de nos cycles de vie et enfin stimuler le mouvement féministe belge pour qu’il se penche sur des questions de santé des femmes plus larges encore que la santé sexuelle et reproductive.”

Nous pouvons dire que nous avons réussi. La plateforme femme et santé a pris une vitesse de croisière et un tournant le 28 mai chaque année.

2014-2017: Care, Genre et Santé des femmes

Les associations membres rapportent des témoignages récurrents de la part des femmes qui constituent leur public. Celles-ci expriment l’épuisement physique et moral qu’elles vivent et le mettent en lien avec l’inégale répartition du Care. La PPSF entreprend alors la formalisation des liens entre Care, genre et santé des femmes. Ce processus a été ponctué par plusieurs événements:

28.05.2014: La sollicitude a-t-elle un sexe ?

28.05.2015: Le jour où nous avons arrêtées d’être seules à prendre soin des autres

28.05.2016: Présentation des résultats de la recherche-action Care, genre et santé des femmes.

21.06.2017: Du Care en politique, une mission impossible?

2017-2018: Maternités et féminismes

En 2017, la PPSF coordonne une recherche autour des injonctions paradoxales faites aux femmes avec enfants au sein d’une société néolibérale. En effet, sur base de la recherche précédente, la maternité se présente comme une fracture dans la vie des femmes qui a de nombreux impacts sur les déterminants sociaux de santé (revenus, réseau social) et bien entendu sur la santé physique et mentale en elle-même.

Le recherche a été publiée via l’asbl Corps écrits. Pour la consulter, veuillez vous référer aux ressources.

La PPSF présentera ses travaux lors d’une soirée en collaboration avec Corps écrits. Nous nous rendrons également au Congrès International de Recherches Féministes à Nanterre.

Réseau bruxellois

Depuis 2018, Femmes et santé est reconnue en tant que réseau “Femmes, genre et promotion de la santé” à destination des bruxellois-e-s francophones.

Réseau wallon

Des femmes citoyennes et professionnelles se réunissent de manière auto-gérée autour des enjeux et problématiques liés à la santé des femmes.

Historique des réseaux

Les réseaux sont issus de la Plateforme pour Promouvoir la Santé des Femmes (PPSF). Constituée en 2008, cette initiative répondait au besoin de mettre en place un espace de réflexions et d’échanges autour de la santé des femmes.

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