La fabrique de la ménopause


santé des femmes
ménopause
recherches et études

La fabrique de la ménopause : genre, apprentissage et trajectoire.

mots-clés : thèse, analyse sociologique

Une thèse de Cécile Charlap, Université de Strasbourg, école doctorale en sciences humaines et sociales.

Cécile Charlap, chercheuse en sociologie retrace l’origine de cette “fabrication” en interrogeant la ménopause en tant que catégorie et en tant qu’expérience. En confrontant les visions de différentes cultures, elle met en relief la pathologisation de cette étape de la vie des femmes en France et les intérêts sociaux et économiques sous-jacents. La construction sociale de la ménopause, son traitement social et l’expérience des femmes dans le contexte actuel français sont étudiés à partir d’un double matériau : les discours sociaux portant sur la ménopause et des entretiens approfondis menés auprès de femmes ménopausées.L’étude de la construction de la ménopause dans les discours médicaux souligne, tout d’abord, le caractère fondamental du genre dans la production de cette catégorie, aujourd’hui mise en scène dans des relais culturels (médias et publicités). Nous analysons, ensuite, l’expérience de la ménopause comme un apprentissage. Avec pour objectif de « dénaturaliser » la ménopause, nous éclairons la socialisation dont elle est le fruit et les interactions où s’en réalise l’apprentissage. Enfin, loin d’être un évènement, la ménopause constitue un processus dynamique, informé par des rapports sociaux et produit de représentations. Nous appréhendons l’expérience de la ménopause en tant que trajectoire influencée par différents facteurs qui mettent en jeu les normes d’âge en termes de fécondité, les représentations du corps ainsi que deux interactants clés : le médecin et l’autrui significatif. L’entièreté de la thèse est téléchargeable ici

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